Avec beaucoup de retard, alors que les feuilles tombent des arbres, voici enfin quelques cartes postales de cet été, chaud, plaisant, mais en même temps perturbé par des soucis de santé
parentales.D'où ce retard.
Arles, Arles fut chaud, très chaud,le cagnard, mais aussi dans les esprits,"From here on"fut une expo bien perturbante, gonflante,gonflée par les têtes de melon des "Artistes".Au nom de la récup
internet les commissaires ont fait "une révolution" de présentations "d'oeuvres" que l'on a déjà vu plusieurs fois, au fur et à mesure des éditions d'Arles, sauf que là ça venait d'internet et
d'interventions de ces bidouilleurs sur des images sans intérêts, d'autres. Le remix en photographie quoi...Cela aurait pu être des exercices d'étudiants à la rigueur, mais là, c'est validé par
les prof d'art et l'institution, dans le projet de renvoyer tous les photographes dans le monde des dinosaures.Mais les dinosaures ont duré plusieurs siècles..Non ?.La photographie aujourd'hui
c'est cela et rien d'autre.Plus grave... c'est aussi une volonté affichée dans le colloque co-joint, de la remise en cause du droit d'auteur...Les profs et l'institution même combat pour l'ultra
libéralisme.
Des bites sur des claviers, l'on peut s'interroger sur le "concerned" de ces jeunes nouveaux Artistes et non photographes.
Au même âge Capa et sa valise mexicaine avait d'autres préoccupations, et faisait déjà les photos ringardes dans la vision de l'année 2011. Le savait-il?
Une poule est venue me voir pour me demander de la sauver de cette prison où elle était enfermée pour trois mois. Elle en avait déjà ras le bol de cette expo imposée à son regard.
Quant au colloque il fut très intéressant, mais participa à cette prise de tête arlésienne.
Heureusement Chris Marker nous offrit une jeunesse incroyable pour ses 90 ans en réalisant un "second life" vraiment intéressant.
Comme toujours Arles fournit son lot de plaisirs à travers les autres expositions.
Et puis il y a toujours le plaisir des vins naturels Chez Ariane.
Alors que j'ai toujours considéré François comme le meilleur directeur artistique des rencontres, en réfléchissant à ce qui clochait maintenant, il me semble que sa force était de créer
l'événement. Aujourd'hui peut être ne fait il que suivre, pour créer un buzz.
Allez, l'on se retrouvera encore à Arles l'année prochaine.